« Étoile des neiges »…de loin la mélodie me parvint ce dimanche matin. Mes oreilles sous une capuche à l’abri de la bruine me guidèrent au Nord-Sud : la fanfare se tenait là, dans le froid, exposée à l’humidité.
Pour la première fois, je vis une musicienne jouer un instrument à vent tout en tenant un parapluie. Cela valait la peine de sortir de chez moi par mauvais temps !
Les enfants s’arrêtaient, obligeaient les parents à ralentir leurs courses - la musique était trop belle.
Des scènes de TV allemande regardées en différé au mois de décembre me vinrent en mémoire : Der Straßenchor, La Chorale de la rue. Les oubliés de la société avaient alors émus les spectateurs.
Pour supporter la grisaille, nous n’aurons jamais assez d’artistes, de musiciens. Ils sont indispensables, irremplaçables.