La grande ville chasse les voitures et rouvre ses portes à la nature.
Le temps d'un week-end de mai, chaud et ensolleillé, les Champs sont redevenus des champs, à la grande joie de tous les passants.
Les abeilles, tant chéries par Napoléon, ont eu leur place au coeur de l'avenue, transformée en plus belle avenue du monde - dommage que cela n'ait pas duré.
Alors, en quête d'un nouveau domicile, les abeilles ont squatté provisoirement une devanture de la mondaine rue Saint-Honoré :
Abeilles à Paris from Anne-Marie Berard on Vimeo.
Simon-Pierre DELORME, berger d'abeilles urbaines et cueilleur d'essaims, réussit à fournir une nouvelle maison aux vagabonds ailés, qui avaient choisi pour s'installer une galerie d'art bien ensoleillée. Avec l'enfumage, il voulait les empêcher d'échanger des informations simples, telles que : "Attention, danger", afin que les productrices de miel restent calmes et rentrent bien dans la ruche.
Lors de la migration, les abeilles sont inoffensives, elles ne s'attaqueraient qu'à des personnes menaçantes ou sentant mauvais... Aucun passant, ni les propriétaires de la galerie n'ont été piqués.
Certains prétendent que les automobiles contribuent à la biodiversité; il suffirait de transporter un arbre avec une vieille automobile.
Après la mise en scène champêtre éphémère, les Champs-Élysées sont de nouveau le pré carré de toutes sortes de conducteurs, pas vraiment des amteurs de nature...